mercredi 25 septembre 2013

INSEP - J+9 – 9ème et dernière séance

Je revois le rhumatologue qui me prescrit un nouvel anti-inflammatoire si la douleur revient. Je dois revenir avec radios et IRM. Il n’est pas étonné de mon enthousiasme : chez certains la Cryothérapie est révolutionnaire.
10 jours de cure. Un marathonien et une femme (Hélène) ont fait la dernière séance avec moi. Lui m’a tiré son chapeau d’avoir fait 2 séances par jour. Il vient de temps en temps, pour réparer les blessures de ses courses.

Que dire, comment le dire ?
Dans le détail, parce-que ceux qui me lisent et qui ont mal veulent savoir : la douleur de hanche (psoas en feu) a cessé en premier. C’est une douleur qui avait fini par me courber en avant chaque fois que je me relève de la position assise ou quand je marche longtemps.
J’ai beau chercher : même pas une trace de soupçon : je ne sens plus rien.
Les douleurs lombo-sacrées et des fessiers profonds ont suivi. Idem : je ne sens plus rien du tout.
Les bleus résiduels d’une chute juste avant la cure ont, eux aussi, complètement disparus. La douleur résiduelle d'une déchirure de l'ischio-jambier s'est aussi évaporée...

Je sens encore des douleurs là où la chirurgie devrait oeuvrer : déformation des orteils, subluxation du coude, dos qui réclame une visite chez l’ostéopathe. Mais c'est normal : la CRYO ne fait pas bouger les os !

Je sens aussi que tout mon corps est en travail. Je dors vraiment profondément, sans rêves ou cauchemars, ce qui est rare, d’un sommeil réparateur.
Je ne peux m’empêcher, dans les jours qui vont suivre, de penser à quel point la douleur n’est pas prise en charge, pas reconnue comme un problème handicapant.
Je comprends soudain à quel point la douleur impacte la vie intime.

Sans doutes cela va-t-il être plus facile de dire : «J’ai une spondylarthrite j’ai mal» que de dire «Oui je suis entraîneur sportif et j’ai mal partout." ? Comme si je ne savais pas m’occuper de moi-même...
Et puis peut-être que Codoliprane et tous ses copains vont rester dans leurs boites des semaines ou des mois entiers ?

Si vous voulez des nouvelles, j’en posterai chaque semaine. 
Ma « veille » internet sur le sujet va permettre à ce blog de rester pertinent et branché sur le sujet de la CRYOTHERAPIE CORPS ENTIER.
N’hésitez pas à vous abonner à ce blog, ainsi chaque fois qu’un article sera publié vous en serez averti par mail.
Prenez le temps de laisser commentaires et témoignages, de poser des questions, de m’écrire et d’envoyer des infos nouvelles à publier…

INSEP - 14/09/13 – J+5 – Week-end

« CE » samedi matin là va rester comme un jour charnière dans ma vie.
Ma vraie vie à moi.
Pas celle de la prof de sport pêchue qui rit et s’enthousiasme (et a bien raison de ne rien dire, parce que quand elle le fait, elle entend systématiquement : « Mais c’est normal, tu en fais trop ! »).

Moi, celle qui a besoin d’être seule, avec elle-même.
Parce-que moi, ma vraie vie, cachée, c’est la douleur qui la dirige. 

Et porter ça est tellement épuisant, que le seul moyen de me ressourcer est d’être seule, tranquille, dans la position qui me va, les habits qui me vont, au rythme qui me va. Comme si tout à coup, régulièrement, je ne pouvais plus supporter personne, toute contrainte supplémentaire devenant pour moi ingérable. Seule je me cocoone, je fais juste ce qui me convient, et j’arrête sans me justifier.
Et surtout je peux avoir mal tranquillement (si, c'est possible !), sans être irritée de ne pouvoir me plaindre ou d'être incomprise (ou de saouler tout le monde) puisque... personne ne pourrait m'entendre.

C’est un peu comme quand on fait la vaisselle alors que tout le monde boit le café à 2 m derrière vous sans avoir proposé d’aider, et... quand on fait la même vaisselle alors que les autres sont sortis faire une partie de pétanque dans le jardin. Dans le premier cas je pourrais soupirer et marmonner mon agacement. Dans le second, personne n’écoute, donc je me dis éventuellement qu’on ne m’y reprendra plus et je fais la vaisselle en pensant à des choses plus intéressantes.

Ce que je viens d’expliquer est très difficile à comprendre pour mes proches. Peut-être que cette lecture va les éclairer ?
Combien de fois m’a-t-on dit : "Mais t’es bien irritable !".
Non je ne suis pas irritable, J’AI MAL PARTOUT.

La douleur dirige ma vie, moi la gourmande, la jouisseuse, l’entrepreneuse, la balle de ping pong…
L’heure à laquelle je me réveille, l’état dans lequel je me réveille, le temps que je mets à échauffer mon corps raide et douloureux, l’organisation de ma journée par rapport aux douleurs du matin et celles du soir, la manière dont je m’habille et surtout me chausse (et donc m’habille, aïe les pieds), mon seuil de tolérance, mon niveau de patience avec les autres et avec les événements…
Combien de temps puis-je rester assise sans avoir mal au dos, aux hanches ? Combien de fois vais-je devoir changer de chaussures dans la journée pour pouvoir les supporter ? J’ose à peine dire combien j’ai mal aux pieds à marcher juste au Centre commercial dans des chaussures de ville…

Ne parlons même pas de ma pratique sportive professionnelle. Vous me lisez et vous vous demandez comment j’ai fait pour enchaîner heures de Fitness et randonnées pendant toutes ces années ?
J’ai fait, c’est mon métier, c’est ce que je fais le mieux. J’ai fait comme j’ai pu, j’ai pris l’habitude d’avoir mal.
Merci mes mâchoires de savoir se serrer et mes fossettes de continuer de sourire.
Merci Efferalgan, UPSA, Sportenine, l’arnica, Myolastan, Codoliprane, Voltarène, Feldène et tous leurs copains anti-inflammatoires…
Merci les huiles de massage, les poches de glace, les douches chaudes, Elastoplast & Velpo, les techniques de strapping (je maîtrise trop bien). Merci les ostéopathes qui m’ont si souvent accueillie en urgence (pas merci la sécu de ne pas rembourser), merci les services d’urgences, les radiologues et tout le système d’imagerie médicale (je crois que j’ai pris des rayons pour 3 générations).
Merci aussi mon estomac, en fait.

Pour de vrai : pas merci les nombreux thérapeutes qui m’ont vue passer. Je n’ai jamais entendu autre chose que « C’est comme ça, c’est le sport ».
Si le diagnostic de Spondylarthrite est confirmé pour moi dans quelques semaines, alors pourquoi tout ce temps perdu ?
Et le facteur génétique de cette maladie ? J’ai traîné mon dernier fils à l’INSEP, et le diagnostic est presque évident pour lui et son horrible mal de dos.
Et si je vous dis que ma petite sœur, non sportive, est décédée d’une hémorragie gastrique à 39 ans tant elle avait avalé de médicaments pour soigner les douleurs multiples qu’aucun médecin n’expliquait jamais ?
Imaginez comme je suis en colère.
Comme j'ai mal au cœur aussi.

J’ai mal, j’ai mal où ? Partout, on commence par où ?
Hallux valgus avancé aux 2 pieds (le drap sur le bout des pieds quand je lis le soir dans mon lit me fait mal !), entorses répétées aux 2 chevilles (donc arthrose, douleurs), muscle extenseur des orteils en feu à l’effort, nodules réguliers sur les tendons d’Achille, entorses des genoux (dont un opéré), syndrome de l’essuie glace aux 2 genoux, déchirures multiples dans les ischios-jambiers, pyriforme, pyramidal et psoas très douloureux, charnière lombo-sacrée en feu, idem pour la charnière cervico-scapulaire, tendinites des rotateurs de l’épaule, entorses du coude (l’un reste subluxé, je dois régulièrement le faire « craquer » d’une certaine manière pour pouvoir le mobiliser normalement) avec tendinites inguérissables (2 injections de gel dans coude droit pour palier absence de cartilage).

Comment te dire, toi qui me lis ? Comment te dire que je te vois d’ici. Je sais que tu ne crois pas ce que tu lis. Surtout si tu m’as eu comme prof de Fitness jusqu’il y a un an !
Comment te dire que j’ai une certaine légitimité à m’exprimer sur le sujet du « Aïe » et que mon témoignage concernant l’efficacité d’un traitement sera forcément sincère et un peu crédible ?
Voilà.
J’en suis là.
C’est comme ça.
Un jour j’ai réalisé que je pense que je pourrais sauter du 9ème étage… de saturation.
La douleur rend fou.
La douleur isole. La douleur fait mur entre le monde extérieur et moi, les autres et moi, mon métier et moi, le sport-loisir et moi…
C’est au bout du rouleau que j’ai décidé de me payer cette CRYOTHERAPIE CORPS ENTIER.
Et je sais que j’ai de la chance ; j’habite à 1h de l’INSEP, je peux organiser mes horaires de travail ! D’autres devraient poser 10 jours de congés et se payer l’hôtel pour y avoir accès, en plus de payer cette cure.

La douleur est comme un truc strident qui ne s’arrête jamais. Je vois défiler une large bande de papier dans mon cerveau, comme un électrocardiogramme. Des courbes s’y dessinent, montantes et descendantes. Une bonne vingtaine de courbes, chacune sa douleur. Je sens celle qui est au-dessus des autres. Elle obstrue tout. Et juste en-dessous toutes les autres font une espèce de danse dans le but de sauter, régulièrement, par-dessus la première.
Alors, évidemment, si, d'un coup, tout ce bazar se met sur pause  : c’est comme si on coupait le son en plein Festival des Vieilles Charrues : je suis stupéfaite !

Samedi matin, donc, j'ouvre un oeil...

Et je comprends immédiatement que j’ai dormi comme une marmotte, et que je n’ai pas bougé de la nuit, ça m’arrive une fois tous les 5 ans. J’ai bien dormi. Je sens l’énergie, je pète la forme, j’ai envie de me lever. Mais en fait c’est en me redressant pour poser le pied par terre que je réalise vraiment ce qui se passe :
JE N’AI MAL NULLE PART.

On a coupé le son, c'est ça : je suis stupéfaite !
J’ai arrêté les antalgiques 1 semaine avant le début de la CRYO dont je sais qu’évidemment il y a un lien. Il se passe quelque chose.
Bon sang, la douleur a lâché.
Et ça n’est pas un nouveau médicament ou la manipulation magique d’un ostéopathe qui a réussi cet exploit. Non, c’est mon propre corps qui, sous l’impact du froid, se répare lui-même..
Quel samedi, quel week-end, quelle randonnée le mardi suivant avec mes marcheurs, quelles grosses nuits de sommeil profond, quel plaisir de dégringoler l’escalier dimanche sans même tenir la rampe, quel bonheur de mettre des talons pour rejoindre mon amoureux…
Pourvu que ça dure…

INSEP – 12/09/2013 – J+4 – 5 et 6 ème séance

Je finis la 6 ème séance, sur 3 jours d’affilée. Et je suis fatiguée. Non, pas fatiguée mais épuisée. Et frigorifiée. Moi qui n’ai jamais froid, depuis 2 jours dès que je me pose je sens du froid partout, comme s’il se dégageait de moi.
J’ai l’impression d’être en train de récupérer d’un marathon ou d’un stage intensif de Fitness : froid, faim, sommeil… Et puis j’ai des bleus, des bleus roses comme de larges marques de brulures légères, mais qui font mal en profondeur quand j’appuie. J’ai la sensation d’avoir été rouée de coups. Je sens que je dois aller sous la couette, me couvrir beaucoup. Envie de ne voir personnes, pas envie de sortir. Et puis je suis irritable, insupportable, agressive.
J’ai le moral dans les chaussettes, le sentiment d’être obligée de faire violence à mon corps avec ce traitement, qui arrive tardivement faut de diagnostic plus précoce...
Demain j’ai reporté, je dois me reposer, la dernière séance a été douloureuse et j’en ai marre.
Ce matin un stagiaire infirmier a regardé la séance, incapable d’entrer même quelques secondes dans le caisson. Je me suis sentie « cobaye ». J’avais froid avant même de me déshabiller. J’avais envie qu’on m’aide un peu, qu’on me chouchoute, qu’on m’encourage, me plaigne, me rassure aussi :
«- Mais non tu ne fais pas tous ces efforts pour rien, mais oui c’est normal que tu sois fatiguée, mais si ça va fonctionner ! ».

Bref petite Cosette était chouineuse mais elle est quand même entrée dans son frigidaire.
Très froid, très lasse après. Retour voiture. 1 soupe et 1 yaourt. 1 pyjama en pilou et plus personne jusqu’au lendemain.
13/09/2013 – J + 5 – Pas de séance
Pas de cryo, pas de changements. Très sommeil dès le réveil. Faim de sucre. Je bosse toute la journée pour m’endormir avant 20h30 devant ma TV !

INSEP - 09/09/13 - J 1 - Caféteria

Les bas de survêtement relevés, un gros sac de sport sur l'épaule, un bout de strapping qui dépasse du genou ou de la cheville, je connais, reconnais, ce sont des sportifs, dans tous les sens.
Normal je suis à l'INSEP... Je passe l'accueil et me dirige vers le bâtiment "CRYO", mon gros sac moi-aussi, sur l'épaule. Sac de radios, d'IRM et de bilans sanguins que je vais montrer au Rhumatologue qui m'attend pour mettre en place la semaine de traitement qui devrait m'aider...
J'ai le cœur gros, aussi.
Sportif n'est pas un métier qui dure. Et portant c'est un métier addictif. Alors là, c'est douloureux de voir ces jeunes gonflés d’adrénaline. C'était hier...

Ce rendez-vous va être exceptionnel pour moi. En regardant tous mes examens, le médecin me dit :
-"Vous avez mal. Oui, vous avez cumulé blessures et sur-sollicitation... Oui... mais..."
-"Mais quoi ?". Je m'inquiète, il semble absorbé par mes radios (;-)...depuis 30 ans on me dit, partout et tout le temps, que c'est NORMAL d'avoir mal quand on fait autant de sport !
-"Mais non, pas que..."
-"Comment ça : mais non pas que ?"

Et voilà qu'un médecin, pour la première fois de ma vie, m'explique que l'activité sportive n’empêche pas certaines pathologies et que c'est à mon âge, parfois, qu'on s’aperçoit chez le sportif professionnel qu'un autre problème (que celui de faire trop de sport) peut être passé inaperçu, en sous-marin.
Regardant mes radios/IRM, en particulier celles du dos, il me dit penser à la Spondylarthrite...
Blanc...
Je connais le mot "spondylarthrite", qui va avec "ankylosante" (sa copine)si je ne me trompe pas. Je suis inquiète et il va décider d'explorations nouvelles pour poser le diagnostic.
La Cryothérapie fonctionne plutôt bien sur cette maladie...Voilà de quoi cogiter quelques jours !

Je descend vers le service de Cryo, l'infirmière m'y attend. Je serai la seule patiente, cette semaine.
En maillot donc, protégée aux extrémités par des chaussettes, doubles gants, protèges-oreilles et masque devant le nez... Je ne ressemble plus à grand chose, j'appréhende un peu. En fait je suis émue aussi. J'ai tellement fantasmé cette thérapie comme LA solution qui, à coup sur, allait m'aider enfin, pour de bon, pour un moment. Bref, ne plus entendre "C'est normal d'avoir des douleurs quand on a fait beaucoup de sport".

J'ai peur en fait, que ça ne fonctionne pas.

Briffée sur l'ouverture/fermeture des portes des différents sas, j'ouvre la première porte.
Une porte de frigo en fait.
Moins 10 degrés. Brrrrrrrr !
J'ouvre la 2 ème : c'est déjà irrespirable, mais en ouvrant la 3 ème je pense immédiatement à l'infirmière qui me suit de l'autre coté de la vitre. J'avise la porte à pousser en cas d'urgence, et le givre qui recouvre tout, moi-même très bientôt...
Alors là, bon, j'avoue que je me baigne et nage en Finistère nord, été comme hiver, dans la mer, sans combi, et que je suis sans doutes un peu entraînée au froid... MAIS LÀ, ALORS LÀ !!!!!
Là c'est lunaire.
En quelques secondes j'ai l'impression de me solidifier petit à petit : le duvet sur mes bras devient rigide, mes seins sont comme des obus (eh oui il faut bien 1 ou 2 truc marrant dans l'aventure) et toute ma peau se glace littéralement. Très vite je sens l'envie de m'appuyer sur la barre de bois qui fait le tour, j'aimerais m'asseoir, j'aimerais dormir !
J'ai l'impression que ce serait moins difficile de lâcher prise que de rester consciente à résister contre cet enfer... L'infirmière doit me rappeler de bouger et marcher.
J'ai le temps de penser que ça ne doit pas être si terrible de mourir de froid, il suffit d’arrêter de lutter (oui même là je réfléchis et devise avec moi-même, en fait il faudrait me faire une cryothérapie du cerveau).
Je fais tout comme indiqué, l'infirmière ne me lâche pas des yeux et m'indique le nombre de secondes passées, puis restantes... me prévenant que la dernière minute ça va "piquer".

Tu m'étonnes que ça pique la dernière minute ! J'ai envie de sortir, de hurler des gros mots horribles. J'essaye de ne plus penser. Je fais comme si je n'étais pas là.
"3 minutes"...
ELLE L'A DIT : C'EST FINI !

Je repousse et referme la 1 ère porte et je rigole : je sens une bouffée de chaleur en traversant le caisson à moins 60 ! Puis la 2 ème porte : moins 10, c'est carrément la fournaise ! (ou comment revisiter la théorie de la relativité !)

"- Alors comment vous sentez-vous ?"
"- Mais je ne sais pas, je, je ne sens plus rien en fait !"

Nous échangeons un peu pendant que j'enlève mon déguisement.
Je vais me reposer dans une petite salle où trône un fauteuil massant dont je vais abuser toute la semaine, blottie dans un plaid bien chaud. Puis j'irais manger et ce sera le moment de faire la deuxième séance.

Ce serait tellement miraculeux qu'en même temps qu'une explication à toutes mes douleurs je trouve comment les soulager, n'est-ce-pas ?

LA CRYOTHÉRAPIE CORPS ENTIER - 110°C à l'INSEP

Je vais tester dans 6 jours... et je vais vous raconter !

La cryothérapie corps entier (CCE) à -110°C est utilisée depuis les années 1980 essentiellement dans des pays du nord de l’Europe (Allemagne, Autriche, Finlande, Pologne…). Depuis le mois de janvier 2009, dans le cadre de la rénovation de l’INSEP (L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), le service médical s’est doté d'une chambre de Cryothérapie Corps Entier (CCE) à trois compartiments (-10°,-60°et -110°C) unique en France.
Ce traitement de médecine physique se développe autour de trois axes principaux : la récupération du sportif et l'amélioration des performances, ainsi que la prévention de récidives de pathologies ; le traitement de pathologies musculaires et inflammatoires de l'appareil locomoteur et enfin la recherche afin d'affiner et valider des protocoles de préparation à la compétition....

La cryothérapie n’intéresse pas que les sportifs. Les effets positifs de la cryothérapie du corps entier sur la santé, la performance et le bien-être font l’objet depuis plus de 20 ans de nombreuses études scientifiques et sont donc largement confirmés.
Remède à de nombreux maux, la thérapie par le froid présente l’avantage d’inciter le corps à produire des endorphines et déclenche des processus vasomoteurs, biochimiques et de neuroconduction.

La cryothérapie est donc reconnue pour ses vertus antalgiques, antihémorragiques et anti-inflammatoires. Le froid permet d’accélérer tous ces processus naturels.

Chez les patients souffrant de douleurs chroniques il en résulte une réduction voire disparition des douleurs mémorisées hypersensibles. Les principaux récepteurs centraux de la douleur sont désensibilisés. Les processus inflammatoires sont ralentis et la mobilité articulaire s’améliore.

Cette cryothérapie extrême provoque un apaisement des douleurs très important pouvant 
durer jusqu’à un an, une baisse de la consommation de médicaments et de leurs effets 
indésirables, ainsi qu’une nette amélioration de la qualité de vie.

Cela explique en particulier le succès de cette cryothérapie auprès des patients dans les
domaines suivants :
· États aigus traumatiques et post-opératoires sévères en rééducation
· Pathologies rhumatismales inflammatoires et dégénératives
· Migraine chronique
· Fibromyalgie
· Syndrome du burn-out (épuisement)
· Fatigue et lassitude
· Troubles de la circulation sanguine
· Dépression
· Troubles du sommeil
En cas de réaction immunitaire excessive, cette thérapie permet également une réduction durable
des stimulis irritants et inflammatoires.

Bien entendu, tous les sportifs de haut niveau profitent de cette thérapie qui est utilisée par des Centres d'entraînement du sport de haut-niveau, comme à Paris ou Berlin, dans le cadre des programmes d'entraînement et de rééducation du sportif. Les effets bénéfiques sont particulièrement évidents dans la
phase de récupération d´efforts, la tolérance aux efforts, l'amélioration des performances sportives. En cas d'opération : diminution des phases de récupération traumatique et post-opératoires...

Charlotte, entraîneur sportif D.E. - Fitness / Randonnée depuis 33 ans. 
"-Je suis professionnelle du sport depuis près de 33 ans, j'ai travaillé pendant des années en donnant de 15h à 30h de cours de fitness + 1 à 4 randonnées / par semaine... 
Je ne parle pas de gymnastique d'entretien, mais bien de Fitness (cardio/muscu/stretching)....
Dois-je faire état du nombre de blessures, traumatismes, accidents et de l'état permanent de surentraînement/sursollicitation de mon corps ? Lister les déchirures, tendinites, entorses, hématomes, inflammations, épanchements... qui en ont découlé ?
Comment mesurer, également, les conséquences, pour mon corps, d'avoir supporté 5 jours par semaine et pendant autant d'années, de telles courbatures dans mes muscles (chargés d'acide lactique malgré les litres d'eau assimilés - et du coup, quid de mes reins ?) ? Et l'usure incroyable de mes cartilages, tendons, ligaments ? Sans parler des carences dues aux litres de sueur dans lesquels s'évaporaient mon potassium, mon magnésium, mon sodium...


Je ne savais pas. Seuls les sportifs de haut niveau (compétition, sponsors...) sont très bien suivis. Les autres professionnels du sport se débrouillent par eux-mêmes pour trouver des réponses à leurs pathologies spécifiques.

Je ne pouvais pas imaginer que mon corps serait, à ce point, épuisé aujourd'hui ?

Aujourd'hui je le sais : le sport est indispensable, mais à dose modérée...


Mais moi, maintenant, je vais faire comment, pour bien vieillir ?

Comment vais-je profiter de mon cœur (entraîné), de mon énergie (celle d'une sportive) et du bonheur que j'aurais, à faire enfin du sport pour mon plaisir (et pas pour entraîner les autres), si je continue à avoir... aussi, autant, tout le temps... MAL PARTOUT ?????

J'attends beaucoup de ce protocole à l'INSEP...

D'après mon Ostéopathe nous sommes devant une thérapie REVOLUTIONNAIRE qui, si elle était remboursée par la S.S., porterait préjudice à bon nombre de professionnels...
Alors, forcément, je vais vous faire partager mon expérience !"